L’Indice de Perception de la Corruption 2021 (IPC 2021) publié par Transparency International (TI) ce mardi 25 janvier 2022 fait ressortir que les niveaux de corruption restent au point mort dans le monde entier et qu’en Afrique subsaharienne, 80 % des pays n’ont pas ou ont peu progressé au cours des 10 dernières années.
Les avancées d’une poignée de pays dans cette région du monde sont cachées par la régression et la stagnation d’autres. Les problèmes graves de corruption sont exacerbés par les conflits violents et les attaques terroristes en cours dans des pays de la région.
Par ailleurs, les changements de pouvoir inconstitutionnels mettent en évidence la corruption politique. L’impact grave de la pandémie de COVID-19 donne aux gouvernements une excuse pour limiter les droits et l’accès à l’information.
L’IPC classe 180 pays et territoires selon le niveau de corruption perçu dans le secteur public, sur une échelle qui va de zéro (fortement corrompu) à 100 (faiblement corrompu). Il s’appuie sur 13 enquêtes et évaluations d’experts pour mesurer la corruption dans le secteur public.
Pour la dixième année consécutive, la moyenne mondiale de l’IPC reste inchangée, se situant à 43/100 avec deux tiers des pays obtenant un score inférieur à 50. Il est à noter que l’Afrique subsaharienne, avec un score moyen de 33 points sur 100, fait partie des régions les moins bien notées.
DANS CE CONTEXTE, LE TOGO OBTIENT UN SCORE DE 30 POINTS SUR 100. AVEC CETTE AFFICHE DE L’IPC EN 2021, LE TOGO ENREGISTRE UNE AUGMENTATION D’UN (01) POINT PAR RAPPORT À 2020 ET PASSE DE LA 134ÈME PLACE À LA 128ÈME SUR 180 PAYS OU TERRITOIRES. EN DÉPIT DE CETTE PROGRESSION, LE TOGO RESTE ENCORE DANS LA CATÉGORIE DES 44 PAYS DE L’AFRIQUE SUBSAHARIENNE SE CLASSANT EN DESSOUS DE 50/100 ET FAIT PARTIE DES PAYS AFRICAINS DANS LESQUELS L’ESPACE CIVIQUE S’EST RÉTRÉCI.